Le Complexe du Simple :
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Pièce réalisée en Juillet Août 1994 dans les studios de La Muse en Circuit.
Il s’agit d’une étude confrontant des états sonores élémentaires et complexes. Opposition traitée autant dans la verticalité que dans le temps. Ces deux états sont complémentaires et dialectiques dans la musique. Le simple repose du complexe et le complexe magnifie le simple.
C’est aussi ma nostalgie personnelle : une machine à coudre, celle que mes ancêtres ont transporté d’un pays à un autre, malgré les guerres, les fuites, les succès aussi. Comme cet engin relégué dans un grenier, mes ciseaux de montage, autre accessoire de confection, sont de plus en plus souvent oubliés au fond d’un tiroir. Quelle tristesse !, je les ai repris à la faveur d’un séjour dans un studio équipé à l'ancienne ; de plusieurs magnétophones 2 pistes.
Cette pièce a obtenu une mention au Concours International de Bourges 1994 dans la catégorie Musique Électroacoustique
English :
This piece has been realised in June 1994 in the studio of La Muse en Circuit and achieved in the Sound Creation Workshop of Montbéliard (Atelier de Création Sonore du Pays de Montbéliard)
It is a study, which puts in prospect elementary and complex states in the music and the sound construction. This opposition is taken both vertically and horizontally. These two states are complementary and dialectic in music. Simple very few elements are a rest and complex ones taken as a magnifying process.
It is also a piece about my personal nostalgia: a sewing machine, which my grand parents travelled around with. As this forgotten mechanic abandoned in an attic, my editing cisors, other instrument made for confection where mostly left in a draw. How sad! So I took them again for this piece made with 2 tracks tape recorders.
This piece has obtained a mention in the International Competition of Bourges 1994 in the category Eletroacoustic Music.
Notes de diffusion : Cette musique doit être diffusée assez fort. Jouer de préférence avec des moments doux et d’autres fort, des progressions crescendo decrescendo, bascules de plans et se laisser porter par la pièce.
Prologue de 0 à 0’50”
Le climax de la pièce est entre 4’35 et 4’50. La suite est une longue descente digressive et variée avec des jeux de dissolutions et de reprises, des remontée, et un développement :
(8’08(accent ff) à 9’54).
Il y a une sorte de refrain : qui doit être amené et je pense qu’il doit être donné fort et sur un plan large dans le but de le faire sonner pleinement et de chatouiller les oreilles.
1ère apparition [cut 2’03” à 2’17”cut]
2ème apparition [cut 5’17” à 6’09”] se dissout progressivement jusqu’à la coupure
puis réapparaît avec diverses transformations
3ème apparition nette : [8’30” puis continue avec diverses transformations jusqu’à 9’54”)
Epilogue de 10’ à 11’15” (plutôt en plan rapproché)
Bien sûr tout ça est affaire d'interprétation…